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Les maladies vectorielles à tiques

Le contact avec la nature est nécessaire à notre santé, j'en ai longuement parlé lors d'une conférence en septembre dernier, et c'est l'une des toutes premières recommandations que je préconise, quelques soient vos symptômes. Mais, la nature, aussi précieuse soit elle, n'en demeure pas moins un environnement où l'on peut rencontrer d'autres êtres vivants et pas toujours pour notre plus grand bonheur : plantes toxiques, pollens allergisants, bêtes qui piquent, qui mordent ou dont les déjections peuvent aussi porter des agents pathogènes. Bref, un minimum de précautions s'imposent pour profiter et cohabiter intelligemment sur nos terrains de jeu.

Ici je vais vous parler plus particulièrement des tiques. Autrefois cantonnées aux forêts, et dans certaines régions, elles sont aujourd'hui (et le réchauffement climatique y est pour quelque chose) partout : forêts, montagnes, campagnes, jardins privés mais aussi de ville. Leur comportement est caractéristique, elles trouvent un endroit chaud (généralement au niveau des plis du corps), s'y accrochent et se mettent à pomper votre sang tranquillement, et si par erreur vous tentez de les déloger sans précaution elles vous injectent leur cocktail spécial, fait d'un mélange de toxines et de différents agents pathogènes : on pense surtout à la bactérie borrélie, l'agent identifié comme responsable de la maladie de Lyme, mais d'autres vecteurs de maladies peuvent aussi être injectés : d'autres bactéries, virus ou encore champignons (et c'est le cas aussi pour d'autres piqûres / morsures, moustiques, taons, araignées …).

Dans cet article (pour les abonnés à la newsletter) je vous propose de voir comment se prémunir des morsures de tiques, comment réagir en cas de morsure, et comment compléter un traitement médical en cas de maladie chronique avérée.



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