top of page

Jeûner : une adaptation physiologique

En Antarctique, le manchot est connu pour sa pratique régulière et saisonnière du jeûne. Incapable de voler, sa vie est rythmée par des voyages à but alimentaires dans des territoires éloignés de plusieurs centaines de km de son lieu de vie et de reproduction, et des jeûnes terrestres. Le manchot royal (Aptenodytes patagonicus) jeûne durant 32 jours période pendant laquelle la totalité de son plumage est renouvelée. Les jeunes poussins jeûnent également, jusqu'à six mois. Le manchot empereur (

Aptenodytes forsteri) quant à lui jeûne plusieurs fois par an. Ainsi durant la saison des amours le mâle peut couver le nid et rester sans manger durant 115 jours, en attendant le retour de sa partenaire partie chasser. L'oie des neige cesse également de se nourrir lorsqu'elle couve (19 à 42 jours). Chez l'éléphant de mer du Nord (Mirounga angustirostris) la mère jeûne (sur des périodes de 2 à 3 mois) lorsqu'elle nourrit ses petits. Ces quelques exemples de différents animaux vertébrés nous montrent déjà à quel point jeûner constitue une adaptation naturelle du corps aux conditions de vie et d'environnement, et cela quelque soit l'âge, la taille ou le sexe. Comme si le jeûne était une partie intrinsèque du programme de la vie.

5 vues

Posts récents

Voir tout
bottom of page